Le plan de relance laissait espérer 1 point de PIB supplémentaire, et un rebond de croissance de 8% en 2021, après -10% en 2020. Avec le nouveau confinement, le Gouvernement attend désormais -11% en 2020 et le rebond de 8% en 2021 nous paraît hors de portée. Par rapport à la trajectoire d'avant crise, la perte d’excédent brut d’exploitation des entreprises approcherait 180 mds€ (100 en 2020 et 80 en 2021), la perte d’autofinancement brut 110 mds€. Au-delà des mesures de sauvegarde, une reprise durable nécessitera un renforcement massif des fonds propres. Rexecode a suggéré sur ce point deux dispositifs originaux.
03/11/2020 [Lettre de Rexecode]Le projet de loi de finances pour 2021 retient deux années de déficits publics exceptionnellement élevés et une hausse de 18 points du ratio dette publique/PIB entre fin 2019 et fin 2021. Face à cette situation inédite, le Haut Conseil des Finances Publiques "estime nécessaire l’adoption dès le printemps 2021 d’une nouvelle loi de programmation des finances publiques fixant une nouvelle trajectoire". Il faudra trouver une voie entre deux écueils: un impact restrictif sur l’économie et une dette publique non soutenable. Nous examinons trois hypothèses actuellement dans le débat: cantonner la "dette Covid", allonger les maturités, monétiser.
02/10/2020 [Lettre de Rexecode]La crise du Covid-19 a provoqué une forte récession et bouleversé les équilibres financiers. L'épargne des administrations publiques et des entreprises a reculé, celle des ménages a augmenté alors qu'elle était déjà élevée en France. Les comportements seront déterminants pour la sortie de crise, la principale menace étant une dépression durable de l'investissement productif. Face au défi qui consiste à connecter au mieux une épargne en quête de sécurité et des besoins d'investissement par nature risqués, Michel Didier propose 10 pistes d'action et autant de questions
27/07/2020 [Communications extérieures]Le Pôle Energie-Climat a mené un exercice inédit de prévision des émissions de CO2 en France, en Europe et dans le monde, en lien avec nos perspectives macroéconomiques. Le Covid-19 a provoqué en 2020 une forte récession mondiale qui débouchera, après un rebond en 2021, sur une croissance durablement affaiblie. Les émissions carbone sont revues à la baisse sur l'ensemble de la période 2020-2030. Encore insuffisante pour atteindre les objectifs climatiques, cette baisse a un coût économique exorbitant.
21/07/2020 [Documents de travail]Il y a quelques mois, nos perspectives de moyen terme retenaient une croissance mondiale de l’ordre de 3% en 2020, remontant vers 3,5% les années suivantes. Pour la zone euro, le taux de croissance était attendu entre 1 et 1,5%, légèrement en-dessous en France. La crise du Covid-19 a balayé ces prévisions. Dans l’hypothèse favorable de l’absence de retour de l’épidémie, une forte récession est attendue en 2020, la plus forte mesurée sur un an depuis le début du XXe siècle, puis un rebond partiel et progressif. En France, le niveau de vie moyen de 2019 ne serait retrouvé qu’en 2024.
02/07/2020 [Lettre de Rexecode]