Les cours des actions ont à peu près retrouvé, ou même largement dépassé sur de grandes places financières leurs niveaux de fin 2019, tandis que la situation et les perspectives économiques se sont fortement dégradées. Selon l’expression du rapport sur la stabilité financière du FMI, les marchés semblent avoir "fait fi" du fléchissement de l’activité. Plusieurs explications de cette "déconnexion" sont possibles. Aucune n’est totalement convaincante. Leur examen ne suggère pas de menace généralisée sur les marchés mais un risque d’instabilité financière et d’excès spéculatifs à résorber.
02/02/2021 [Lettre de Rexecode]Au menu de ce webinaire : L’apparente contradiction entre observations financières et perspectives économiques ; Résultats des sociétés non financières américaines et européennes: état des lieux et perspectives ; Davantage de dette publique mais des taux plus bas dans la zone euro.
20/01/2021 [Réunions de conjoncture économique et financière]Compte tenu de l'impact de la crise sanitaire sur les perspectives de croissance, les projections 2020-2030 d’émissions de gaz à effet de serre sont revues en baisse pour le monde, l’Union européenne et la France. Grâce à l’impact supplémentaire du plan de relance, la France pourrait atteindre en 2030 un niveau d'émissions proche de son objectif. Le poids de la France dans les émissions mondiales est cependant marginal et ces dernières continueront de s'éloigner des objectifs de l'accord de Paris.
20/01/2021 [Documents de travail]La crise du coronavirus affecte durement les entreprises à l'heure où il faudrait investir davantage, dans la transition énergétique et digitale notamment. Faute de répondre aux énormes besoins en fonds propres, le système productif français risque le décrochage. Jugeant que le plan de relance n'est pas à la hauteur des enjeux, M. Didier propose d'aller plus loin avec deux outils: des prêts participatifs sans échéance fixe et des fonds de placement garantis par l'Etat pour drainer l'épargne des ménages vers les entreprises non cotées.
17/11/2020 [Rexecode dans les médias]La baisse des impôts de production de 10 milliards d'euros inscrite dans le plan de relance semble trouver un équilibre entre l’impératif immédiat d’améliorer la situation financière des entreprises fragilisées par la crise sanitaire (par la baisse des impôts fonciers en particulier) et le souci de maximiser les effets de long terme sur la compétitivité et la croissance en baissant les prélèvements sur le capital et le travail.
09/11/2020 [A-noter]