09/11/2007
Denis FERRAND Alain HENRIOTLa crise financière intervenue durant l’été a accru les incertitudes concernant les perspectives économiques mondiales.
Dans le scénario privilégié ici la croissance de l’économie américaine resterait autour de 2 % l’an, avec une tendance à une légère accélération fin 2008, une fois achevés les ajustements dans le secteur immobilier. Dans ce contexte, la croissance de la zone euro serait également proche de 2 %, un rythme considéré comme étant son potentiel de long terme. L’économie française enregistrerait une progression du PIB du même ordre de grandeur. La consommation serait stimulée par la mise en ouvre du « paquet fiscal », mais les exportations n’enregistreraient qu’une progression modérée, ce qui constituerait un frein à la croissance.