Depuis le pic de la crise de change cet été, la Livre turque s'est réappréciée de plus de 25% contre le dollar. Si les enquêtes de conjoncture témoignent d'un regain de confiance, les indices PMI annoncent encore une contraction de l'activité. Le rééquilibrage en cours, notamment en matière de politique économique, avec la baisse annoncée des investissements publics et le maintien d'une politique monétaire restrictive dans un contexte d'inflation élevée, pourrait déboucher sur une période de stagflation en Turquie.
06/12/2018 [Lettre de Rexecode]Après 7,.% en glissement annuel au premier trimestre et 5,2 % au second, la croissance du PIB turc devrait nettement ralentir. Elle pourrait même avoir été négative en rythme trimestriel cet été. Les effets de la crise de change, dont le pic a été atteint au mois d’août, commencent à se manifester.
18/10/2018 [Lettre de Rexecode]La livre turque dévisse de nouveau depuis début août alors qu’une crise diplomatique avec les Etats-Unis s’ajoute désormais aux fragilités économiques de la Turquie. Le risque de dérive inflationniste et le poids de l’endettement en dollars sont préoccupants. La nouvelle constitution, qui renforce la concentration des pouvoirs au sein de l’exécutif, limite la crédibilité de politiques économiques jugées pour l’instant insuffisantes pour lutter contre le risque d’une véritable crise de change.
30/08/2018 [Points d’actualité]Quinze ans après son élection à la tête de la Turquie, le bilan économique du président Erdogan est plutôt positif en ce qui concerne la croissance et les finances publiques. Cependant, la conjonction de déséquilibres internes (inflation, crédit), externes (dette en devises, dépréciation du change), et de politiques économiques peu lisibles fait craindre une augmentation du "risque turc". Les évolutions politiques seront déterminantes pour les perspectives économiques du pays.
06/07/2018 [Analyse et diagnostic]Depuis début 2018, la livre turque a perdu environ un quart de sa valeur contre le dollar et l’euro. A l'approche des élections présidentielle et législative (24 juin) en Turquie, l’incertitude croissante et les déséquilibres économiques apparents (inflation chronique, déficit courant) pèsent sur la livre. Par ailleurs, la banque centrale dont la crédibilité est déjà entamée, pourrait voir son indépendance remise en cause à l'issue des élections.
24/05/2018 [Lettre de Rexecode]