Alors qu'elles ont été relativement peu affectées par la hausse du prix de l’électricité en 2022, les trois-quart des PME et TPE interrogées dans le cadre du baromètre trimestriel de Bpifrance Le Lab/Rexecode, s'attendent à payer plus cher leur électricité en 2023, un-tiers des dirigeants anticipant une hausse supérieure à 15%. Cette dernière concernerait davantage les PME (54%) que les TPE (30%). Face à cette hausse attendue de leurs coûts, près de la moitié des PME/TPE comptent augmenter leurs prix de vente, et plus d'un-tiers réduiraient leurs marges.
23/02/2023 [A-noter]Selon les premières estimations publiées par l'Insee ce 9 février, entre fin septembre et fin décembre 2022, l’emploi salarié du secteur privé est stable en France (3.000 créations nettes d’emplois) après sept trimestres consécutifs de nette hausse. Faut-il y voir un signe de retournement ? Ces chiffres sont souvent révisés ce qui incite à la prudence, précise Denis Ferrand sur le plateau de Good Morning Business, mais il y a là un changement de tonalité, notamment dans les services. Les intentions d’embauches restent par contre très élevées. Les entreprises ont augmenté à la fois l'emploi et les salaires en 2022. On a du mal à imaginer qu'elles tiennent ce rythme concernant l'emploi en 2023.
09/02/2023 [Rexecode dans les médias]La semaine a été marquée par les hausses attendues des taux directeurs de la Fed, de la BoE et de la BCE, et par les résultats positifs d’enquêtes de conjoncture, l’industrie et le secteur de la construction semblant cependant en posture plus délicate que les services. Aux Etats-Unis et en zone euro, les risques sur les prix portent désormais moins sur les biens que sur les services. C'est aussi le cas en Chine.
06/02/2023 [Synthèse hebdo]Fin 2022, le consensus des prévisionnistes attendait une stagnation, voire une légère contraction de l’activité en zone euro pour 2023. La tonalité a changé, en raison notamment de la détente sur les prix du gaz et de l'électricité, et de premières révisions à la hausse des prévisions de croissance apparaissent. Pourtant, l'inflation n'est pas prête de rentrer dans sa boite: le choc passé de prix a été suffisamment ample et prolongé pour susciter des effets de propagation dans l’ensemble du système productif. Nous maintenons notre prévision prudente d’une année 2023 sans croissance, notamment en France où le comportement des entreprises sera déterminant.
02/02/2023 [Lettre de Rexecode]En France, le PIB a progressé de 2,6% en 2022 par rapport à 2021. En réalité, l'essentiel de cette croissance moyenne annuelle s'est formée courant 2021, année au terme de laquelle l’acquis de croissance pour 2022 ressortait à 2,3%. 2023 se présente sous des auspices nettement moins favorables, l’acquis au terme de 2022 n’étant que de 0,3%. Surtout, la demande interne se contracte. La faible croissance en fin d’année a certes bénéficié d’un investissement productif toujours dynamique, mais aussi d’un recul des importations, signe de la faiblesse de la demande intérieure, en particulier de celle des ménages.
31/01/2023 [Points d’actualité]