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Coe-Rexecode présente ses perspectives pour la croissance dans le monde, en Europe et en France en 2012-2013

- Document de travail N.35, septembre 2012

20/09/2012

Coe-Rexecode établit, dans ses perspectives économiques, un diagnostic de l’état du monde et des réserves de croissance européennes et françaises pour 2012-2013. En l’état actuel des prévisions macroéconomiques, un rebond de croissance en 2013 est peu vraisemblable en France.

couverture document de travail N.35/2012

1. Malgré un ralentissement de l’activité, le monde reste en expansion
Coe-Rexecode prévoit +3% de croissance du PIB mondial en moyenne annuelle en 2012 et +3,2% en 2013. La croissance serait donc légèrement en-dessous de sa tendance longue. Aux Etats Unis, la réduction du déficit public fédéral bridera la reprise mais le redémarrage du secteur de l’immobilier conduit à envisager que la dépense des ménages et des entreprises maintiendra la croissance autour de 2 à 2,5% par an.

2. L’Europe s’enlise dans la crise
Les perspectives de Coe-Rexecode pour la zone euro ne sont pas optimistes : le PIB diminue en 2012 de -0,4%, et il stagnera en 2013 (+0,2%). Les crises financières répétées au sein de la zone euro ont cassé le début de reprise. La consommation recule, l’investissement a rechuté. Avec un effort de réduction des déficits publics de forte ampleur, un désendettement des ménages à peine amorcé et un ralentissement de la demande venant du reste du monde, aucun moteur n’est susceptible de relancer, à court terme, la croissance européenne.

3- En France, seul un effort rapide de compétitivité pourrait compenser les effets négatifs de la réduction du déficit public
Coe-Rexecode révise à la baisse ses prévisions de croissance pour la France et anticipe une stagnation stricte du PIB en 2012 et une croissance limitée à +0,2% en 2013. En effet, les prévisions d’investissements et les taux de marge des entreprises se dégradent, la consommation des ménages baisse. Or, l’objectif de réduction du déficit public doit être tenu pour assurer la soutenabilité de la dette publique à moyen terme. Seules des mesures fortes et rapides de compétitivité (notamment de compétitivité-coût), pourraient compenser l’effet négatif de la réduction du déficit public.

Le problème de fond de la zone réside dans les divergences structurelles entre les territoires. L’impératif de convergence structurelle s’impose aujourd’hui à tous les pays de la zone euro. Pour la France, l’enjeu est avant tout de restaurer la compétitivité de son économie grâce à la mise en oeuvre urgente de mesures fortes.

L'intégralité du communiqué est disponible ci-dessous.

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