Selon nos estimations, les réformes menées depuis le début de la Présidence Macron (code du travail, fiscalité du capital, ISF/IFI, baisse de l’IS, PACTE...) permettront d'augmenter le potentiel de production de l'économie française, tandis que certaines mesures du Budget 2019, en particulier la transformation du CICE, auront l'effet inverse. Au total, l'impact global sur le PIB potentiel est positif à moyen terme (+0,9 à 1,3 point de PIB) mais pourrait être consolidé par des mesures additionnelles.
22/10/2018 [A-noter]Après un pic en 2017 et dans un contexte mondial moins favorable, l'économie française décélérerait en 2019. Elle reviendrait ensuite progressivement vers son rythme de croissance potentiel, de l'ordre de 1,2 à 1,3%. Un rythme insuffisant pour réduire vraiment le chômage et redresser les comptes publics. Si les réformes menées depuis 2017 sont de nature à renforcer à terme le PIB potentiel, la transformation du CICE en allègements de cotisations sociales interrompt le redressement de la compétitivité-coût.
16/10/2018 [Documents de travail]Selon Denis Ferrand, interrogé par Le Figaro, si le mécanisme de propagation dans l'économie d'une désorganisation du transport de voyageurs et de marchandises parait évident, il est difficile d'anticiper le coût de la grève qui débute à la SNCF. D'une part parce que nous n'en connaissons pas la durée, d'autre part parce que son mode "perlé" est inédit. Il est aussi trop tôt pour distinguer la perte d'activité qui s'avérera temporaire de celle qui sera irrécouvrable.
04/04/2018 [Rexecode dans les médias]Le taux de croissance de la France s’établit à 2,0 % en 2017 et devrait se maintenir à un rythme comparable en 2018. En 2019 et 2020, des contraintes d’offre et un environnement mondial moins favorable entraîneront un ralentissement de l’activité. Les réformes adoptées depuis le début du quinquennat devraient toutefois commencer à produire des effets positifs sur la croissance potentielle.
29/03/2018 [Documents de travail]Notre scénario à 5 ans repose sur la conviction que les économies les plus développées restent soumises au cycle économique. Des tensions étant nées aux Etat-Unis, avant même que le plan de relance fiscale ne donne sa pleine mesure, nous retenons que la croissance américaine reviendra à 1% en 2020, avant de rejoindre un potentiel affaibli. A nouveau, l’économie américaine dictera son tempo à l’Europe et aux pays émergents.
29/03/2018 [Documents de travail]