18/11/2008
Le vif recul du PIB observé au printemps dernier (-1,1 % l’an) n’a pas été confirmé au troisième trimestre, la croissance s'établissant à 0,6 % l’an
Cette progression dénote dans le paysage européen. Le PIB de la zone euro s’est en effet contracté durant l’été, reculant dans tous les autres grands pays européens.
La croissance de l’activité en France tient en partie à un redressement des exportations que ne laissait pas anticiper leur recul observé dans les statistiques douanières et à une progression modeste de la consommation des ménages et de l’investissement productif.
Le vif repli des enquêtes de conjoncture comme le repli de l’emploi salarié marchand ou l’affaiblissement des anticipations d’investissement formulées par les industriels ne permettent pas de prolonger cette progression du PIB au-delà du troisième trimestre.