15/06/2016
L'économie mondiale atteint la fin d’un cycle de reprise qui n’a jamais véritablement pris son envol. L’année 2016 a débuté comme s’était achevée 2015, avec une croissance mondiale inférieure à 3% l’an et de nouveaux signes de ralentissement, en Chine et aux Etats-Unis notamment, qui pourraient s'étendre à la zone euro dès 2017.
L’année 2016 a débuté comme s’était achevée sa devancière. La croissance du PIB mondial a été inférieure à 3% l’an et seuls la zone euro et le Japon affichent une croissance supérieure à celle de la fin 2015.
Une accalmie apparaît dans les principaux pays émergents. Pour autant, plusieurs pays et en particulier la Chine, présentent les caractéristiques d’économies en fin de cycle. Plus largement, c'est la nature même de la croissance des dernières années, basée sur une accumulation inédite de dette, qui arrive en bout de course.
C’est désormais la résilience des Etats-Unis qui est testée, avant même la remontée des taux, et spécifiquement celle du consommateur.
L’économie européenne a rebondi, mais de manière singulière et à contretemps. Elle emboîtera probablement le pas au ralentissement américain en 2017, une fois consommés les derniers stimulants issus des baisses antérieures du prix du pétrole et de l’euro. La reprise à peine naissante de l'économie française sera elle aussi rapidement mise à l’épreuve.
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