L’année 2017 s’était achevée sur un rythme de croissance soutenu à l’échelle mondiale mais aussi probablement insoutenable. C’est désormais le scénario d’une réapparition progressive de l’inflation puis de la hausse des taux qui s’ensuivrait qui semble se jouer. La croissance mondiale s’en trouvera freinée. Elle reviendrait ainsi à 3,3% en 2019 après 3,8% cette année.
21/06/2018 [Lettre de Rexecode]Paris avance depuis plusieurs mois des propositions ambitieuses de réforme de la zone euro, visant à renforcer la convergence entre pays et la stabilité en cas de crise. L'Allemagne vient de dévoiler ses principales positions. Très en retrait du projet français, elles ne paraissent pas à même de renforcer significativement la solidité de la zone euro. La défiance suscitée par la coalition populiste en Italie ne pourra qu’accroître la prudence allemande face à toute idée de partage du risque à l’échelon européen.
07/06/2018 [Lettre de Rexecode]L’attelage hétéroclite formé par les deux partis "antisytème" italiens, la Ligue et le mouvement 5 Etoiles, a convergé sur un programme de gouvernement. L'application du volet économique, qui allie relance budgétaire et baisses d’impôts, fragiliserait les comptes publics, voire le système bancaire italien, encore convalescent. Singulier au sein de la zone euro, ce programme pourrait laisser rapidement place à des mesures correctrices. Entretemps, il mettra à mal la timide amélioration de la compétitivité du pays.
24/05/2018 [Lettre de Rexecode]L’écart entre le rendement des obligations souveraines des Etats-Unis et de la zone euro n’a jamais été aussi élevé. C'est le reflet de la divergence entre l'économie américaine où l’inflation s’accélère et l'économie européenne où la croissance s’est modérée et où l’inflation stagne. Les divergences de politique monétaire vont s’accentuer mais sans inverser la tendance à la dépréciation du dollar.
03/05/2018 [Lettre de Rexecode]Le programme de stabilité 2018-22 de la France prévoit une réduction du déficit public de 0,6 point de PIB en moyenne par an sur le quinquennat, pour atteindre un excédent de 0,3 point de PIB en 2022. L’essentiel de l’effort de maîtrise des dépenses publiques, dont le Gouvernement ne précise pas le contenu, est renvoyé à la période 2020-22 au cours de laquelle la croissance ralentirait à 1,7% par an, au-dessus de son rythme potentiel. Ce ralentissement pourrait en fait être plus marqué, ce qui rend la trajectoire de réduction du déficit encore plus incertaine.
19/04/2018 [Lettre de Rexecode]