Les Etats-Unis sont entrés depuis quelques mois dans une phase de ralentissement qui confine à une mini récession dans l'industrie. Les résultats des entreprises, qui progressent déjà peu depuis un an, pourraient en pâtir. Mais les marchés boursiers américains ne jouent pas ce scénario, privilégiant des anticipations positives. Cette écart entre macroéconomie et finance se réduira l’an prochain dans un sens encore incertain. Il est très probable en tout cas que le soutien lié aux baisses des taux d’intérêt et des impôts faiblira.
03/12/2019 [Lettre de Rexecode]La Banque Centrale Européenne s’époumone à vouloir gonfler l’inflation. Rien ne lui interdit, juridiquement et même techniquement, d’aller toujours plus loin. Le problème est que le modèle implicite sur lequel repose la doctrine de la BCE, à savoir un ensemble de relations supposées positives entre la mise en oeuvre de ses outils et les résultats monétaires et économiques, paraît de moins en moins crédible. C'est ce modèle qu'il faudra mieux expliquer et sans doute réviser. Le "sphinx de Francfort" devra parler.
04/11/2019 [Lettre de Rexecode]Alors que les budgets 2018 et 2019 introduisaient les mesures phares du candidat E. Macron (réforme de la fiscalité du capital, bascule cotisations salariales-CSG, trajectoires de la suppression de la taxe d’habitation et de la baisse de l’IS, conversion du CICE en allègement), le budget 2020 prend acte des mesures présentées à l'issue du Grand débat, notamment la baisse de l'impôt sur le revenu. L’objectif de réduction du déficit public est délaissé au profit de la demande des ménages.
02/10/2019 [Lettre de Rexecode]Le taux de croissance trimestriel de l’économie française avait temporairement dépassé 3% l’an au début 2017, fortement stimulé par les gains de pouvoir d’achat résultant de la baisse du prix du pétrole. Il était ensuite tombé au voisinage de 1% l’an au début 2018, puis un peu au-dessus de 1,2% au début 2019, soit une croissance moyenne par ménage à peine positive. Avec 1,3 % en taux annualisé la croissance du 2e trimestre reste sur la tendance antérieure. Les indicateurs de conjoncture n’annoncent pas d’inflexion notable à court terme. Le crédit et la distribution publique soutiennent la demande finale.
05/09/2019 [Lettre de Rexecode]L’économie mondiale connait un ralentissement marqué qui confine à une quasi-récession dans l’industrie. Chine, Europe et désormais Etats-Unis, reviennent sur des rythmes de croissance plus en phase avec leur potentiel. Ce ralentissement, qui permet d’atténuer certaines tensions dans l’appareil de production, ne s’accentuerait pas d’ici 2020, à moins que les tensions commerciales et géopolitiques ne prennent un tournant plus aigu. Nous confirmons le scénario d’une croissance mondiale de l’ordre de 3% en 2019 et en 2020.
02/07/2019 [Lettre de Rexecode]