Les craintes d’une prise de contrôle d’entreprises françaises par des capitaux étrangers, ravivées par plusieurs opérations récentes, sont exagérées. Elles occultent le fait que la valeur des investissements directs à l’étranger des résidents français dépasse largement celle du passif vis-à-vis du reste du monde sous forme d’IDE. Pourtant, la position extérieure nette totale se dégrade, l'endettement vis-à-vis de l’étranger étant en forte progression. Cette dégradation reflète le solde débiteur de la balance courante depuis 2005 et illustre la dépendance accrue de l’économie française aux financements extérieurs.
19/10/2017 [Lettre de Rexecode]Le déficit commercial de la France s’est fortement dégradé au 1er trimestre, approchant le record atteint début 2011. Les exportations en valeur reculent, les parts de marché sont rivées à leur plancher, les importations restent dynamiques. Certains facteurs défavorables mais temporaires ont joué et on peut espérer, à la faveur de nouveaux gains de compétitivité, un solde annuel 2017 certes déficitaire mais moins qu'en 2016.
22/06/2017 [Lettre de Rexecode]Le déficit du solde de la balance commerciale a atteint 55 milliards d’euros en février sur les douze derniers mois cumulés (mars 2016 à février 2017), un niveau plus élevé que celui observé en 2016 (48,4 milliards) ou en 2015 (45,3 milliards).
13/04/2017 [Lettre de Rexecode]Le ralentissement du commerce international est davantage lié à celui de la croissance mondiale et à des tendances plus profondes tels que le rééquilibrage chinois ou la dynamique affaiblie des chaînes de valeur mondiale, qu'au retour rampant du protectionnisme depuis la crise. Toutefois, la prolifération des mesures protectionnistes ou un scénario plus extrême d’escalade des tensions commerciales fait peser un risque élevé sur l’économie mondiale.
24/03/2017 [Perspectives économiques à moyen terme]Le déficit du commerce extérieur français s’est creusé en 2016, après une amélioration en 2015. La hausse des importations industrielles a dépassé la baisse de la facture énergétique. Parallèlement, l'excédent de la balance des services a fondu. La compétitivité-coût s’est améliorée grâce aux allègements de charges et cet effort doit être maintenu pour conforter l’amélioration des marges, préalable à une restauration durable de la compétitivité.
09/02/2017 [Lettre de Rexecode]