La hausse surprise du déficit public à 5,5% du PIB en 2023 révèle la fragilité d'une stratégie budgétaire fondée sur des hypothèses de croissance trop optimistes. Le poids de la dette publique, qui a été en partie contenu par l'effet de l'inflation sur la valeur du PIB, devrait repartir à la hausse en 2024. La montée de la charge de la dette va contraindre l’action publique, créant un risque pour la souveraineté. Le rétablissement des comptes publics appelle des mesures structurelles d’économies qui préservent la croissance future.
04/04/2024 [Lettre de Rexecode]Le Premier ministre Gabriel Attal a indiqué cette semaine viser l'application à l'automne 2024, d'"une vraie réforme globale de l’assurance-chômage" qui pourrait inclure la réduction de la durée d'indemnisation et l'allongement de la durée de travail nécessaire pour l'ouverture de droits. Pourquoi cette nouvelle réforme alors que les comptes de l'assurance-chômage sont excédentaires? Olivier Redoulès répond au journal La Croix.
29/03/2024 [Rexecode dans les médias]La productivité horaire française a décroché de 8,5% par rapport à sa tendance pré-Covid, estime la Banque de France. Alternatives économiques propose un entretien croisé sur les explications et les conséquences économiques de ce phénomène, avec Olivier Redoulès, directeur des Etudes de Rexecode et Thomas Zuber, économiste à la Banque de France. Olivier Redoulès revient notamment sur les conclusions de son étude sur l'évolution de la productivité et des salaires depuis 2019, parue en octobre 2023.
07/02/2024 [Rexecode dans les médias]Rexecode prolonge depuis 2011 les résultats de l'enquête sur les coûts de la main d'œuvre (ECMO) à partir des indices trimestriels du coût de la main-d'œuvre d'Eurostat. Les dernières estimations proviennent des résultats de l’enquête quadriennale portant sur l'année 2020 publiée début décembre 2022, prolongés par les indices du troisième trimestre 2023.
31/01/2024 [Indicateurs du coût de l'heure de travail en Europe]Après son record en 2022, le déficit commercial de la France s'est réduit en 2023, en partie grâce à la baisse du coût de l'énergie. Pour autant, il reste plus élevé qu'en 2019, d'abord parce que l'énergie importée reste plus chère, et surtout, parce que la France n'a pas regagné les parts de marché perdues. La compétitivité-prix des produits français reste affaiblie et la compétitivité hors-prix insuffisante malgré une qualité reconnue. L’attractivité de la France comme site de production semble plafonner en 2023 après une bonne année 2022.
31/01/2024 [Documents de travail]