La part des émissions de gaz à effet de serre du numérique dans l’empreinte carbone de la France est deux fois plus faible qu’au niveau mondial et pour deux-tiers importée. Cette sobriété apparente reflète le retard relatif du développement du numérique en France, retard qui prive le pays d’environ 0,2 point de croissance par an. Réduire l’investissement dans le numérique pour réduire les émissions serait une option très coûteuse car, en plus d’être un moteur de croissance, le numérique est un allié de la décarbonation de l’économie.
20/01/2022 [Documents de travail]