Les créations d’emploi ont été vigoureuses en 2016 en France au regard de la faiblesse de la croissance. On constate que le « contenu en emplois » de la croissance s’est enrichi alors que le « contenu en revenu » de la croissance s’est un peu appauvri. La hausse de l’emploi en 2016 en France relève d’un processus de développement de postes à faible niveau de qualification et de salaire relatifs. La politique de ciblage des allègements de charges sur les bas salaires atteint ainsi son objectif, au prix d’une déformation de la structure de l’emploi vers des postes faiblement rémunérés et faiblement qualifiés sans que les emplois à plus haut niveau relatif de salaire n’accélèrent sensiblement.
13/04/2017 [Lettre de Rexecode]Le déficit du solde de la balance commerciale a atteint 55 milliards d’euros en février sur les douze derniers mois cumulés (mars 2016 à février 2017), un niveau plus élevé que celui observé en 2016 (48,4 milliards) ou en 2015 (45,3 milliards).
13/04/2017 [Lettre de Rexecode]Certains candidats n’excluent pas un changement de monnaie de la France et en font même un fondement de leur stratégie. Aucune disposition du Traité ne prévoit, ni n’organise, l’adoption d’une nouvelle monnaie légale par un Etat membre, mais on voit mal ce qui pourrait empêcher la France de le décider, à ses risques et périls. Toucher à la monnaie, c’est prendre le risque de créer une crise financière majeure. On voit mal quels sont les avantages.
13/04/2017 [Lettre de Rexecode]Le coût salarial horaire dans les secteurs marchands reste en France l’un des plus élevés de la zone euro, même s'il progresse moins vite que la moyenne, et nettement moins qu'en Allemagne. Amorcée en 2012, cette modération n'a permis de combler qu'un quart de l’écart accumulé depuis 2000 entre les deux pays. Dans l'industrie, le coût salarial français est inférieur au niveau allemand depuis 2012. L'écart s'est accru depuis grâce aux baisses de charges en France et, dans une moindre mesure, au dynamisme des salaires allemands.
30/03/2017 [Lettre de Rexecode]Les comptes nationaux détaillés du 4e trimestre 2016 ont confirmé le repli du taux de marge de l’ensemble des sociétés non financières (SNF) observé depuis un an. Il a reculé de 0,5 point depuis le premier trimestre 2016, à 31,5%. Pour l’instant, le taux de marge des SNF résiste dans l’industrie manufacturière. Cela pourrait ne pas durer vu les facteurs à l'origine du redressement de leur excédent brut d’exploitation (pétrole, allègements).
27/03/2017 [Points d’actualité]