L'opinion des trésoriers des grandes entreprises et ETI sur la situation de la trésorerie d'exploitation reste favorable bien qu'en repli en mai. Le solde d'opinion sur la trésorerie globale, certes assez volatil ces derniers mois, rebondit de près de 6 points et dépasse désormais nettement sa moyenne de long terme.
15/04/2024 [Enquête Trésorerie Grandes entreprises et ETI]La hausse surprise du déficit public à 5,5% du PIB en 2023 révèle la fragilité d'une stratégie budgétaire fondée sur des hypothèses de croissance trop optimistes. Le poids de la dette publique, qui a été en partie contenu par l'effet de l'inflation sur la valeur du PIB, devrait repartir à la hausse en 2024. La montée de la charge de la dette va contraindre l’action publique, créant un risque pour la souveraineté. Le rétablissement des comptes publics appelle des mesures structurelles d’économies qui préservent la croissance future.
04/04/2024 [Lettre de Rexecode]La zone euro n’a pas de problème agrégé de finances publiques mais plutôt des difficultés particulières. Il existe en effet une forte hétérogénéité entre pays membres et la France fait plus que jamais partie des mauvais élèves avec un déficit public de 5,5% du PIB et un taux d’endettement de plus de 110% du PIB en 2023. Pourtant, elle n’est pas le pays dont le déficit s’est le plus dégradé par rapport à l’avant-Covid.
04/04/2024 [Lettre de Rexecode]Le Premier ministre Gabriel Attal a indiqué cette semaine viser l'application à l'automne 2024, d'"une vraie réforme globale de l’assurance-chômage" qui pourrait inclure la réduction de la durée d'indemnisation et l'allongement de la durée de travail nécessaire pour l'ouverture de droits. Pourquoi cette nouvelle réforme alors que les comptes de l'assurance-chômage sont excédentaires? Olivier Redoulès répond au journal La Croix.
29/03/2024 [Rexecode dans les médias]Un écart de 2,8 points sépare la trajectoire de croissance du PIB prévue fin 2019 et celle constatée dans la première parution des comptes de la France en 2023. La cicatrice laissée par la pandémie de Covid et le choc inflationniste qui a suivi correspond ainsi à une perte de PIB de 67 Md€ en monnaie constante. Les revenus des agents privés (entreprises et ménages) ont été préservés, mais le déficit des comptes publics s'est fortement creusé.
07/03/2024 [Lettre de Rexecode]