Après avoir connu une croissance très dynamique en début d’année (+2,7% l’an), le PIB en volume a stagné au deuxième trimestre (-0,2% l’an). Ce profil heurté témoigne du caractère toujours poussif de la croissance française. L’acquis de croissance à l’issue du deuxième trimestre s’élève à 1,1% pour 2016.
29/07/2016 [Points d’actualité]Premiers indicateurs économiques à paraître en France depuis le référendum britannique, les enquêtes de conjoncture de l’Insee ne montrent pas d’impact apparent du Brexit sur la perception de l’activité par les chefs d’entreprise. Les indicateurs quantitatifs "post-Brexit" ne paraîtront pas avant début septembre. Visible pour l'heure dans les révisions récentes à la baisse des prévisions de croissance de l'économie française et européenne, l'impact du Brexit devrait être réel en 2017.
21/07/2016 [Lettre de Rexecode]Les annonces de dépenses nouvelles du 1er semestre et les baisses d'impôts promises le 30 juin semblent difficilement conciliables avec les cibles de réduction du déficit public. Le gouvernement français maintient l’objectif d’un déficit de -2,7% du PIB en 2017 grâce à un dangereux jeu de bonneteau fiscal : la suppression de la C3S - impôt préjudiciable à la compétitivité et à la croissance - est abandonnée au profit d’une hausse d’un point du CICE dès 2017, dont le coût ne pèsera qu’en 2018 avec les premiers décaissements.
07/07/2016 [Lettre de Rexecode]Le coût salarial horaire, qui demeure en France l’un des plus élevés de la zone euro, a accéléré temporairement en début d'année 2016 (+2,3%) en raison d'une "pause" dans les baisses de charge du pacte de responsabilité. Le coût salarial unitaire (CSU) nominal, qui rapporte le coût salarial horaire à la productivité réelle horaire du travail, progresse modérément en France de 1% sur un an. Dans l'industrie, il recule de 0,4%.
24/06/2016 [Lettre de Rexecode]L'encours de la dette financière négociable de l'État français s’élève fin 2015 à 1.576 milliards d'euros (76,2% du PIB) soit une hausse de 48 milliards sur un an, à comparer aux 70,5 milliards de déficit en 2015. L’écart s’explique par le pilotage des titres de la dette. Un important programme d’émissions de titres sur des souches anciennes a été mené dans un contexte de taux d'intérêt faibles.
24/06/2016 [Lettre de Rexecode]