Au terme des consultations menées au titre l’article IV, le FMI retient un scénario de croissance pour la Chine en 2016 et 2017 quasi inchangé par rapport à ses prévisions de printemps. Il alerte toutefois à nouveau les autorités chinoises sur la montée des risques liés à l’endettement excessif des entreprises et au développement du système financier parallèle.
25/08/2016 [Lettre de Rexecode]L’économie chinoise a crû de 6,7% sur un an au 2ème trimestre 2016, soit un rythme identique à celui du trimestre précédent. La consommation finale a de nouveau été le principal facteur de la croissance du PIB. La contribution de l’investissement s’est stabilisée, grâce aux infrastructures et à la construction. Le marché de l’immobilier semble en passe d’atteindre un nouveau haut de cycle.
26/07/2016 [Points d’actualité]En août 2015, la décision de la Banque centrale chinoise de laisser le yuan fortement se déprécier avait contribué à accroître le climat d’aversion pour le risque. Les facteurs de dépréciation ont depuis diminué d’intensité. Le risque d’un nouvel ajustement "surprise" du yuan nous paraît atténué du fait des flexibilités introduites dans la gestion du change et des mesures ciblant l’offre de yuan offshore.
20/07/2016 [Analyse et diagnostic]Un double transfert de dettes s’est opéré à l’échelle mondiale. D’une part, au sein des pays développés, un transfert massif du secteur privé vers le secteur public. D’autre part, un transfert des pays développés vers les pays émergents et notamment la Chine. Le taux d’endettement des agents non financiers est passé en Chine d’environ 150% du PIB fin 2007 à 250% fin 2015. Ce chiffre suscite des inquiétudes légitimes alors que le recours au crédit demeure le dopant d’une croissance en voie de franc ralentissement.
20/05/2016 [Lettre de Rexecode]L’activité des pays émergents d’Asie a poursuivi sa phase de décélération au cours du premier trimestre 2016. La contraction des exportations se prolonge. La demande domestique, et l’investissement public en particulier, a en revanche soutenu la croissance. Si le risque déflationniste demeure présent, le "stress" financier lié aux sorties de capitaux s’est pour sa part modéré.
04/05/2016 [Analyse et diagnostic]