Parmi les point marquants de la conjoncture mondiale, on retiendra la baisse confirmée des taux obligataires. Plus rapide aux Etats-Unis, elle renforce le change de l'euro contre le dollar aux dépens d'une compétitivité-prix européenne déjà bien entamée. Dans l’immédiat, la récession industrielle perdure sans s’accentuer en zone euro où les indices PMI du climat des affaires ont cessé de reculer en novembre, en particulier en Allemagne.
27/11/2023 [Synthèse hebdo]La hausse des taux obligataires, qui dépasse 100 points de base aux Etats-Unis et 50 en France depuis juillet 2023 sur les titres d’Etat à 10 ans, en dépit de la modération de l'inflation et de fortes tensions géopolitiques, vient profondément déséquilibrer les comptes d’agents. Au-delà de mouvements de court terme, les hausses de taux sur les marchés obligataires reflètent la recherche d’un nouvel équilibre du marché mondial des fonds prêtables après deux décennies d’excédent d’épargne par rapport à l’investissement.
02/11/2023 [Lettre de Rexecode]La croissance du PIB a fléchi en France au cours du 3° trimestre 2023 à 0,4% l’an, après 2,3% l’an au trimestre précédent. La consommation des ménages a rebondi à la faveur de la modération des prix. L’investissement des entreprises progresse encore à vive allure mais il n'est pas certain que cette bonne surprise se reproduise. La violente déformation des prix relatifs subie en 2021 et 2022 par les entreprises a progressivement été effacée, cette phase pourrait se refermer prochainement.
02/11/2023 [Points d’actualité]Le décrochage des marchés boursiers depuis deux mois illustre un changement de tonalité sur les résultats des entreprises. Pourtant leurs charges nettes d’intérêt n’ont jamais été aussi faibles, mais cette parenthèse paraît se refermer. En Europe, les contraintes qui pèsent sur l’activité sont signalées à nouveau plus souvent sur le versant de la demande que sur celui de l’offre ce qui donnera peu de marge sur les prix.
30/10/2023 [Synthèse hebdo]Face à la résurgence de l'inflation, les fourmis françaises ont fait preuve d’un accès de frugalité bien plus marqué que leurs homologues européennes. Le taux d’épargne des ménages en France dépasse de 2,6 points son niveau de 2019, alors qu'il a baissé de 0,7 point dans le reste de la zone euro, où le taux d’épargne financière est désormais inférieur de 3 points au taux français. Selon Denis Ferrand, le caractère à la fois généreux et peu ciblé des mesures publiques d'atténuation du choc énergétique pour les ménages en France constitue une piste d'explication sérieuse.
30/10/2023 [Rexecode dans les médias]