29/08/2012
La demande interne (hors stocks) qui progressait encore de 0,6 % l’an au printemps 2012 pourrait se contracter sous l'effet conjugué d'un repli de l'investissement productif et de la consommation des ménages et de nouvelles restrictions budgétaires.
L’activité économique qui stagne en France depuis trois trimestres pourrait désormais se contracter sous l’effet d’un recul probable de la demande interne. :
- Le climat des affaires s'est dégradé cet été dans tous les secteurs et il est peu probable que la hausse surprise de l'investissement productif se prolonge au delà du 2ème trimestre.
- La consommation des ménages pâtit de la poussée du chômage et de la hausse des prix des matières premières. En dépit de la baisse de 6 centimes par litre de carburant annoncée par le gouvernement, les prix resteront supérieurs à leur niveau moyen de 2011 (autour de 6%).
- Enfin, de nouveaux efforts de maîtrise des comptes publics seront nécessaires pour atteindre l’objectif d’un retour du déficit public sur la ligne de 3 % du PIB en 2013.