La croissance mondiale est installée sur un plateau sur lequel se tient la quasi-intégralité des 60 principales économies. Elle n’en descendrait pas en 2018, sans toutefois accélérer. Cette croissance assez soutenue peut d’autant plus se prolonger qu’elle reste non inflationniste. Pourtant, des signes de tensions commencent à poindre aux Etats-Unis, en zone euro, au Japon et le risque de voir l’inflation réapparaître en 2018 se renforce. Il serait d’autant plus déstabilisant que ce scénario semble exclu des anticipations de taux d’intérêt et peu visible dans les orientations des politiques monétaires.
21/12/2017 [Lettre de Rexecode]En février 2005, Alan Greenspan avait créé la surprise avec sa fameuse remarque sur le « conundrum » des taux longs. Il considérait comme une énigme que les taux longs restent faibles alors que le FOMC avait relevé trois fois le taux des fonds fédéraux. Quand un banquier central ne comprend pas, il y a lieu de s’inquiéter. Faut-il voir dans la situation actuelle un nouveau conundrum, cette fois peut-être au niveau mondial ?
07/12/2017 [Lettre de Rexecode]Dans les économies émergentes l’activité accélère depuis un an. A l'exception des pays du Golfe, toutes les zones sont en croissance. De nouveau catalyseur d’accélération ne semble se dessiner. C’est plutôt un petit ralentissement qui pourrait intervenir mais sans heurts marqués. La résilience des économies émergentes s'est en effet renforcée. Leurs devises ont ainsi franchi sans réel écueil le test du resserrement des spreads de taux avec les Etats-Unis.
23/11/2017 [Lettre de Rexecode]Alors que des tensions se manifestent depuis plusieurs mois sur l’appareil productif et sur les recrutements, des capacités de production insuffisantes pourraient freiner la croissance française dans les prochains trimestres. Les réformes relatives à la fiscalité et au marché du travail notamment, seront cruciales pour tirer plus rapidement et durablement parti du dynamisme de la demande mondiale. Elles devront aussi être évaluées à cette aune.
09/11/2017 [Lettre de Rexecode]Les craintes d’une prise de contrôle d’entreprises françaises par des capitaux étrangers, ravivées par plusieurs opérations récentes, sont exagérées. Elles occultent le fait que la valeur des investissements directs à l’étranger des résidents français dépasse largement celle du passif vis-à-vis du reste du monde sous forme d’IDE. Pourtant, la position extérieure nette totale se dégrade, l'endettement vis-à-vis de l’étranger étant en forte progression. Cette dégradation reflète le solde débiteur de la balance courante depuis 2005 et illustre la dépendance accrue de l’économie française aux financements extérieurs.
19/10/2017 [Lettre de Rexecode]