La croissance française a été d’une grande régularité depuis le quatrième trimestre 2016. Ayant avoisiné 2 % pendant un an, elle rejoint celle de la moyenne de la zone euro. Elle est tirée pour une bonne part par l’investissement, qui devrait rester bien orienté dans la mesure où l’économie commence à butter sur des contraintes de capacités. D’autres problèmes d’offre se manifestent sur le marché du travail, où les entreprises rencontrent des difficultés croissantes pour embaucher.
06/12/2017 [Analyse et diagnostic]En dépit d'un épisode de croissance très favorable, les problèmes structurels liés à l'architecture de la zone euro persistent. Tandis que le moment semble propice à une relance de la construction européenne, les positions allemandes et françaises restent séparées par des divergences d’intérêts mais aussi idéologiques. Un mince espace de compromis existe toutefois entre la demande de partage du risque exprimée par Paris et l’exigence de minimisation de l’aléa moral mise en avant par Berlin.
28/11/2017 [Analyse et diagnostic]L’activité dans les économies émergentes s’est reprise de manière générale depuis un an. Au-delà de ce rebond, nous ne voyons pas de nouveau catalyseur de croissance se dessiner et même certains freins apparaître, en Chine notamment. Pour autant, la résilience des économies émergentes paraît renforcée.
16/11/2017 [Analyse et diagnostic]Le projet de réforme fiscale présenté à la Chambre des Représentants respecte la Loi de Finances pour 2018 qui plafonnait son coût budgétaire ex-ante à 1.500 milliards de dollars sur dix ans. Parce qu’elle s’opère sur une économie en haut de cycle et que ses montants sont répartis entre soutien au revenu des ménages et soutien aux entreprises, l'impact macroéconomique de cette réforme devrait rester limité à court comme à moyen terme.
07/11/2017 [Analyse et diagnostic]L''appréciation rapide de l’euro face au dollar, et dans une moindre mesure en change effectif réel, était à plusieurs égards prévisibles. Elle constitue un facteur de ralentissement non négligeable pour la zone euro, même si nous ne pensons pas qu’elle suffira à briser l’élan de la reprise. Certains pays et secteurs devraient même s’en tirer à moindres frais. Le ralentissement induit de l'inflation est gênant pour la politique de normalisation de la BCE.
15/09/2017 [Analyse et diagnostic]