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L'activité des PME européennes devrait redémarrer en 2013-2014 selon la Commission

Annual Report on European SMEs 2012/2013, Commission européenne, novembre 2013

26/11/2013

En 2013, après cinq années d'un environnement économique incertain, alors qu'un début de reprise s'annonce, les PME pourraient voir redémarrer à la fois l'emploi et la valeur ajoutée.

Dans le cadre du suivi de la mise en oeuvre du "Small Business Act" dans les pays de l'Union européenne, la Commission européenne dresse chaque année un panorama des petites et moyennes entreprises en Europe . La dernière édition analyse l'évolution de l'environnement économique des PME depuis la crise ainsi que les perspectives de développement de leur activité à court terme.

En 2013 des signes de reprise économique encourageants mais fragiles sont apparus. Si l'héritage de la crise de 2008-2009 pèse encore sur la croissance et l'emploi dans les PME européennes, la situation s'améliore dans un nombre croissant de pays. Selon la Commission, 2013 pourrait représenter un tournant. Dans les PME, l'emploi devrait augmenter de 3% et leur valeur ajoutée de 1% par rapport à 2011. Ces développements positifs pourraient s'accélérer en 2014.

Bien qu'elles aient mieux résisté à la crise que les grandes entreprises entre 2008 et 2011, les PME ont perdu beaucoup d'emplois en 2012 (-610.000 postes) tandis que leur contribution au PIB diminuait de 1,3% (avec de fortes inégalités selon les pays). En 2012, les grandes entreprises ont été soutenues par leurs exportations, tandis que les PME étaient fragilisées par la faiblesse de la demande intérieure. La Commission prévoit une reprise de la demande à court terme qui permettrait aux PME de rattraper leur retard, dans le secteur manufacturier notamment.

A recovery on the horizon ? Annual Report on European SMEs 2012/2013. Final Report - Commission européenne, novembre 2013

A voir également sur ce sujet :

Selon une étude de l'INSEE , durant la crise de 2008-2009, les entreprises françaises ont été affectées par un effondrement de la demande domestique et mondiale, tandis que les banques françaises ont resserré les conditions de crédit. Cette crise a fortement affecté le nombre de créations d'entreprises et leur taille initiale. La croissance des entreprises a aussi été freinée, notamment celle des plus prometteuses. En 2008 et 2009, les filiales des groupes ont connu une baisse d’activité plus forte que les entreprises indépendantes, en particulier dans l’industrie manufacturière. Selon l'INSEE, contrairement aux entreprises américaines, les entreprises françaises ont "davantage pâti d’un choc de demande que d’un choc de crédit".

French Firms in the Face of the 2008/2009 Crisis - INSEE, Document de travail N°2013/13, novembre 2013

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