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Commission européenne : la France ne doit pas relâcher ses efforts malgré l'amélioration des prévisions de croissance

Prévisions économiques de printemps de la Commission européenne, avril 2015

05/05/2015

Malgré une amélioration des perspectives économiques de l’économie française, la Commission européenne, tout comme le gouverneur de la Banque de France, appellent à poursuivre et consolider les réformes structurelles.

Les "prévisions économiques de printemps" de la Commission européenne confirment que la conjoncture économique s’améliore. La croissance moyenne du PIB serait de 1,5% dans la zone euro en 2015 et de 1,9% en 2016. La France atteindrait une croissance de 1,1% en 2015 et de 1,7% en 2016, ce qui devrait lui permettre de réduire son déficit public à 3,8% en 2015 et 3,5% en 2016, et de se rapprocher ainsi des exigences de Bruxelles.

L’économie française reste toutefois moins dynamique que celle d’autres pays de la zone euro, notamment l’Allemagne (1,9% en 2015), l’Espagne ou l’Irlande. Et le retour de la croissance est surtout dû à des facteurs externes : baisse du prix du pétrole, change euro/dollar favorable aux exportations, faibles taux d’intérêt dus à la politique monétaire (QE). La Commission européenne insiste sur la nécessité de poursuivre les réformes structurelles afin de ne pas compromettre la fragile amélioration du moral des ménages et des entreprises, de maintenir la discipline budgétaire et de renforcer l’investissement. Elle rendra un avis sur le "programme national de réformes" français le 13 mai.
Spring 2015 Economic Forecast: Tailwinds support the recovery Commission européenne, 5 mai 2015

Le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer, à l’occasion de la publication du Rapport annuel de la Banque de France, insiste sur le fait que "fondamentalement, l’économie française ne va pas assez bien" et reste impuissante à créer suffisamment d’emplois, et ce malgré un environnement monétaire et financier favorable. Il appelle donc, malgré une amélioration des prévisions de croissance, à "consolider et amplifier les réformes", notamment pour réduire les dépenses publiques, abaisser le coût du travail et favoriser la concurrence.
Rapport annuel de la Banque de France 2014 , 5 mai 2015

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